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UN JARDIN DE CAMPAGNE
14 mars 2008

Une Partie De mon histoire

jose

Un jour cet homme a rencontré ma vie

Il était doux, aimant à l’aube de notre amour

Et parfois si délicat pour moi

En toute confiance j’ai acceptée sa cour

Il avait su me conquérir, me séduire

De cette passion vint l’idée d’un avenir

J’imaginais mon rêve devenir réalité

Avec les années la magie de notre amour

C est lentement transformée

Au quotidien des disputes enchaînées

Laissant ma vie chamboulées

La violence s installa dans mon destin

Mon homme aimé était devenu malsain

De la froideur et dureté dans son regard

Voici l histoire de mon cauchemar

Aucune tendresse n’a pu gommer

Cette flétrissure que l’homme a opposée

A mon corps vulnérable

Par des cruautés injustifiables

Des espoirs en désespoir

Je ne voulais plus rien croire

Mes pensées entravées par une peine

J ai contemplée ce vide obscur

Par sa lâcheté violente, il m’a rendue fautive

Devenue craintive souvent je l’ai excusée

Paroles menaçantes, douleurs affligeantes

Par c’est coups il marqua mon visage

Une trace, un maquillage forcé

Personne ne doit s avoir, il aurait été déchaîner

Je me suis faite jolie pour me protéger

J’ai pleurée quand la nuit il me désirait

Même si contrainte je me suis donner

Voilée par mon homme

Chaque fois forcée d’obéir

J ai subit son mépris, sa loi !

La peur au ventre, je craignais son arrivé

Il allait tout inspecter, je ne faisais que trembler

Je ne peu plus téléphoner, il vérifie !

Il ma refuser le droit d avoir des amies

Et encore moins le droits aux sorties

J aurais pu parler, le dénoncer

Sa violence je l’ai subit en silence

Quand j’ai refusé l’obéissance

Seul le mensonge a préservé mon corps

Toujours il c’est senti plus fort

Diminuée, ridiculisée, j’étais brisée

A cause de lui, je ne s’avais plus qui j’étais

Si se n est que son souffre douleurs

Constamment plongée dans le malheur

J’aurais pu crier milles fois ma détresse

Mais je craignais encore plus sa fureur

J’ai culpabilisée en victime

Il avait fait de moi son esclave, pire sa chose,

J ai supportée ses règles, je l’ai respecté en maître

Alors j’ai gardée secrètement

Derrière mes sourires et ma tendresse

Le poids terrible d’une vie infernale

L’amour peu parfois devenir un cauchemar

Combien de ces sourires de femme

Cachent les satisfactions

D un conjoint jaloux et brutal

Combien de ces âmes perdues et fragilisées

Sont laissées dans la peur et la souffrance

Par des regards navrés et le silence

Détourner les yeux, pour feindre l’ignorance

Reste la pire des complicités

J’ai été cette femme!et si vous l’étiez ?

moi_octobre_1988

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Commentaires
B
ouf je souffle sent tu la bonne odeur venir jusqu'a toi, j'ao ouvré comme une dingue depuis ce matin, voila moi j'ai fini ma pars de cuisine<br /> on va pas encore mourir de faim demain<br /> je viens d'apprendre le décès d'une cousine de moselle, fille d'une soeur de ma maman, encore une triste chose<br /> bisous
B
je passe te faire un gros bisous, pas le temps pour le net, comme tu sais demain c'est baptême est la je vais commencé mes cake salé<br /> bisous
L
Heureusement qu'actuellement il y aussi d'autres protections, et que ces personnes sont punies. Le problème reste que certaines femmes n'osent pas en parler et se croit les victimes.<br /> Un sujet poignant, que tu as su bien exprimer, il est derrière toi à présent, ce passé douloureux. Et tu as eu le bonheur de rencontrer Francis. Avec lui, tu as des souvenirs merveilleux, je pense qui te restent.<br /> Je t'embrasse.
B
Je ne dirai pas tout à fait la même chose que Nanieblue (même si je suis d'accord avec ce qu'elle dit) je pense qu'il faut dire les choses qui nous font mal ou qui nous ont fait du mal, il ne faut pas les cacher, les taire, cela revient à mon sens à les accepter, à les faire sienne. Alors justement, d'en parler, de le dire ou l'écrire permet de les sortir de nous. La violence conjugale est une des pires choses qui puisse arriver. Elle enferme par amour, elle enferme par peur, elle enferme aussi par honte, elle enferme la victime dans un déni d'elle même qui est insupportable.<br /> Ce que tu as vécu Hélène personne ne peut ni ne doit l'accepter. Tu as fait ce qu'il fallait pour sortir de cet enfer. Ton récit est non seulement une marque de confiance en toi comme en nous, mais aussi un exemple pour toutes celles et tous ceux qui connaissent la même situation.<br /> Je suis fière de toi et je suis super contente de faire partie de tes "amies" même virtuelles.<br /> Je t'embrasse très très fort.
N
texte dure et bouleversant chère Hélène c'est le passé il faut maintenant te tourner vers l'avenir ne reste pas confinée dans ton malheur même si le faite d'en parler te fais du bien quelque part il te détruit et c'est encore cet homme qui gagne sur toi ! pardonne moi je suis peut-être dure mais pas du tout insensible..; je te souhaite de retrouver force et courage dans toute tes dures épreuves de la vie crois moi je sais que tu est une femme petillante pleine d'humour et le rire aide plus que les pleurs..crois moi j'en fais l'expérience encore aujourd'hui tu connais aussi mon histoire et mes peines mais pourtant je ne veux pas quelles détruisent ma vie car elle l'a déjà suffisament été...courage Hélène tu vas réussir... j'en suis sure ! tu es une battante !<br /> gros bisous bisous à bientot<br /> Nanie
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