Kikou...
Les primevères ne sont pas des plantes éphémères
Un emplacement humide
C¹est le réchauffement progressif des températures qui met fin à la floraison des primevères.
En avril, avant que les plantes ne s¹affaiblissent outre mesure, elles seront replantées au jardin dans un endroit ombragé et qui reste surtout humide le plus longtemps possible.
C¹est l¹humidité du sol qui constitue le facteur essentiel pour le maintien des primevères au fil des ans.
Si la parcelle choisie s¹assèche en été, il faut couvrir la terre entre les primevères avec une épaisse couche de feuilles mortes, de manière à conserver la fraîcheur.
Toujours plus de jaune
Si l¹humidité reste suffisante, les primevères seront au rendez-vous le printemps prochain et refleuriront.
Mais il ne faudra pas espérer des fleurs larges comme celles qui nous ont séduits lors de l¹achat.
Faute des engrais des horticulteurs, les floraisons seront plus modestes.
Bien vite, les primevères pourront prendre de l¹ampleur et former des touffes plus larges.
Elles produiront des graines et de nouvelles plantes apparaîtront.
Mais nous ne retrouverons pas les jolies couleurs des plantes mères car les graines des primevères hybrides ne reproduisent pas le type parental.
Au fil des germinations, on retournera progressivement vers l¹espèce sauvage et la proportion de fleurs jaunes augmentera dans le parterre.
Comment conserver alors les jolies primevères sélectionnées ?
Nous pouvons diviser les touffes après la floraison.
Il suffit de replanter les éclats en raccourcissant leur feuillage et leurs racines.
C¹est la seule manière de perpétuer toutes les couleurs des petits soleils de l¹hiver.